Le syndrome de l’œil sec (SOC) est l’affection la plus souvent rencontrée par les professionnels des soins oculaires. Ce syndrome a des répercussions importantes sur la qualité de vie et entraîne des symptômes comme la sensation d’un corps étranger, de la douleur, une vision brouillée, de la sécheresse oculaire ou des larmoiements. Ses facteurs de risque comprennent, entre autres, les pathologies cutanées, des troubles immunologiques, les changements hormonaux, les conditions environnementales et une mauvaise hygiène.
Le syndrome de l’œil sec par évaporation est principalement causé par le dysfonctionnement de la glande de Meibomius (DGM). Lorsqu’il y a DGM, les glandes de Meibomius sont enflammées, bloquées, déplacées ou atrophiées. Par conséquent, une quantité insuffisante de meibum est sécrétée, le film lacrymal s’en trouve déséquilibré, et le taux d’évaporation de la couche aqueuse augmente. La cornée est ainsi exposée à des pathogènes, à l’hyperosmolarité, à l’épuisement des nutriments et à la déshydratation, ce qui entraîne une inflammation encore plus grande. Ce cercle vicieux est à la base de l’inflammation chronique responsable du syndrome de l’œil sec11.
Faits marquants

On estime qu'environ 30 % des Canadiens présentent des symptômes oculaires associés à la sécheresse oculaire.1

La sécheresse oculaire est plus fréquente chez les femmes, surtout si elles subissent des changements hormonaux.2

Le syndrome de vision par ordinateur peut entraîner le dessèchement de l'œil, ce qui conduit au développement d'une sécheresse oculaire.1

La diminution de la sensibilité de la cornée à la suite d'une chirurgie réfractive peut entraîner l'apparition de symptômes de sécheresse oculaire.2

Les personnes qui portent quotidiennement des lentilles de contact sont plus exposées au risque de sécheresse oculaire.1
